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RESUME DES AGES_ CHAPITRE.10 PAGE.363  

{371-2} Mais examinez bien cette doctrine de Balaam. Remarquez qu’il s’agit avant tout de la manœuvre délibérée d’un clergé corrompu, visant à lier les gens à eux en les entraînant volontairement dans le péché de l’incrédulité. La doctrine nicolaïte, c’était la corruption du clergé, qui cherchait à établir un pouvoir politique en son sein, tandis que le balaamisme, c’était le fait de soumettre les gens à leur système de crédos et de culte pour garder la main sur eux. Mais remarquez bien : qu’est-ce qui a lié les gens à l’Église de nom, et qui les a par là même détruits ? C’étaient les crédos et les dogmes, dont on avait fait des principes d’Église. C’était la doctrine de l’Église catholique romaine. On ne leur donnait pas la vraie nourriture, la Parole. La nourriture qu’on leur donnait, c’est celle qui provenait du culte des idoles : le paganisme de Babylone affublé de termes chrétiens. Et il y a le même esprit et la même doctrine parmi tous les protestants ; ils l’appellent la DÉNOMINATION. Le nicolaïsme, c’est l’organisation, c’est d’humaniser la conduite de l’Église, et de déposer ainsi l’Esprit. Le balaamisme, c’est le mouvement dénominationnel, qui remplace la Bible par un manuel d’Église. Et jusqu’à ce jour, beaucoup d’enfants de Dieu restent captifs dans le piège des mouvements dénominationnels, et Dieu leur crie : “Sortez du milieu d’elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.” Vous voyez, ils sont ignorants. Mais si l’enlèvement avait lieu maintenant même, l’ignorance ne pourrait en aucun cas être invoquée pour faire appel du jugement que Dieu prononce sur ceux qui sont dans le mauvais clan. 

{372-1} Le fait que le clergé s’organise avec une hiérarchie de subordination, dirigée par un président, c’est une manifestation de l’esprit antichrist, même si, en apparence, c’est une chose merveilleuse et nécessaire. C’est bel et bien mettre le raisonnement humain à la place de la Parole. Et toute personne qui se trouve dans une dénomination organisée est en plein dans un système antichrist. Mais je tiens à dire ceci, et que ce soit bien clair : JE NE SUIS PAS CONTRE LES GENS, JE SUIS CONTRE LE SYSTÈME. 

{372-2} Une fois l’Église unie à l’État, la scène est prête pour l’âge des ténèbres. En effet, l’Église restera désormais plongée un millier d’années dans la profondeur des ténèbres, connaissant les profondeurs de Satan. Quand des gens religieux adoptent le nicolaïsme en même temps que le balaamisme, et qu’ils disposent de la puissance financière, du pouvoir politique et de la force physique pour les appuyer, alors il n’y a qu’une seule direction où ils peuvent aller. Cette direction, c’est tout droit dans la doctrine de Jézabel. Pourquoi dire cela? C’est que, comme nous l’avons montré dans notre étude du quatrième âge, Jézabel était une Sidonienne, fille d’Ethbaal, le grand prêtre d’Astarté. Ethbaal était un assassin. Cette femme épousa Achab (roi d’Israël) pour des raisons de convenance politique. Puis elle s’empara de l’autorité religieuse sur le peuple, fit mettre à mort les Lévites, et fit bâtir des temples où elle attira les gens à venir adorer Astarté (Vénus) et Baal (le dieu soleil). C’est elle qui établit l’enseignement et elle le fit enseigner par ses prêtres, qui à leur tour poussèrent les gens à l’accepter. Vous voyez là exactement ce qu’était l’Église de nom dans l’âge des ténèbres. On avait alors tout abandonné de la Parole de Dieu, à part les noms et les titres de la Divinité ainsi que quelques principes bibliques. Ce qu’ils gardaient de la Bible, ils le tordaient en en déformant le sens. Leurs collèges d’évêques, etc., écrivirent de longs traités, leurs papes se déclarèrent infaillibles et dirent qu’ils recevaient la révélation de Dieu, et qu’ils parlaient aux gens en tant que Dieu. Tout ceci était enseigné aux prêtres, qui firent croire cela aux gens par la peur. Croire autre chose signifiait la mort ou bien l’excommunication, qui pouvait être pire que la mort. C’était désormais une Église à la voix remplie d’assurance qui avait pris le contrôle, et, ivre de puissance, elle but le sang des martyrs jusqu’à ce que les vrais Chrétiens soient presque exterminés et qu’il ne reste presque plus rien de la Parole et très peu des manifestations du Saint-Esprit. Mais la vraie vigne lutta, et parvint à survivre. Dieu était fidèle au petit troupeau, et, quoi que Rome ait pu infliger à leurs corps, Rome ne pouvait pas tuer l’Esprit qui était en eux, aussi la lumière de la Vérité continua à briller, appuyée par le Saint-Esprit et la puissance. 

 

RESUME DES AGES_ CHAPITRE.10 PAGE.364  

{373-1} Il ne faudrait pas manquer de faire ici une observation fort instructive. Voyez : les œuvres et les doctrines des Nicolaïtes, la doctrine de Balaam et l’enseignement de la fausse prophétesse Jézabel ne sont pas trois esprits ou trois principes spirituels. Ce ne sont que les trois manifestations du même esprit, qui atteint de nouvelles profondeurs. Ce n’est que l’esprit antichrist de l’organisation à ses trois degrés différents. Le clergé, après s’être séparé du peuple et avoir formé une organisation, opprima le peuple en le poussant à son tour dans l’organisation pour le lier. Cette organisation était fondée sur les crédos et les dogmes qu’on enseignait aux gens à la place de la pure Parole de Dieu. Les rites et les cérémonies prirent une part de plus en plus importante dans le culte, et tout le système devint bientôt une puissance militante et diabolique qui s’efforçait de contrôler tout le monde par la persuasion du discours ou par la force physique. Ce système puisait son énergie dans ses fausses prophéties, et non dans la Parole de Dieu. Il était devenu carrément antichrist, bien qu’il se soit présenté au Nom de Christ.